CONFÉRENCE OCTOBRE 2010 - À BOSTON, USA
La civilisation de l’Islam qui s’est établie sur un vaste territoire allant de l’atlantique au Gange a produit des architectures très diverses ayant des traits communs fondés sur des fonctions identiques et des formes analogues.
C’est le principe de l’unité dans la diversité ou la diversité dans l’unité. À travers un parcours historique s’arrêtant sur les grandes réalisations entre le VIIème et le XVIIème siècle, l’art islamique s’affirme comme un courant esthétique majeur. L’architecture de l’Islam est une architecture dynastiques, car chaque dynastie qui prend la relève d’une autre laissera des empruntes originales sur de vastes territoires.Dès le XVIIème siècle le monde musulman est en déclin et la production architecturale va stagner jusqu’au XXème siècle.
Aujourd’hui l’architecture de l’Islam se réveille et semble renouer avec sa capacité à s’adapter au monde moderne et à un nouvel environnement dans les pays occidentaux.Deux mouvements dans vont s’entrecroiser, d’une rive à l’autre, l’un avec le déplacement des architectes occidentaux de renommée internationale vers les pays musulmans et c’est le cas de Pei, Foster, Jean Nouvel, Zaha Hadid de l’autre la culture islamique qui s’implante dans le monde occidental avec des réalisations d’édifices religieux et culturels comme l’Institut de Monde Arabe à Paris ou les mosquées en Europe et en Amérique.
Une nouvelle forme d’expression se référant à l’histoire de la civilisation musulmane et en employant les technologies les plus avancées est en train de donner un nouveau souffle aux créateurs confrontés à un environnement culturel et climatique différents et à l’architecture de l’Islam qui se trouve projetée dans un grand élan dans l’ère contemporaine.