EXPOSITION

 L’artiste a rassemblé dans cette exposition des œuvres qui traduisent son attachement à la vie dans les cités traditionnelles au Maghreb et à leur environnement.

Ces cités millénaires ont survécu au temps, aux destructions par le colonialisme et l’abandon par leurs propres habitants.

Elles nous laissent un exemple des villes à l’échelle de l’homme respectant l’environnement et l’intimité de la famille.

L’artiste a interprété des dualités dans la vie des médinas entre intérieurs/extérieurs, masculin/féminin, ombres/lumières, chaleurs/fraicheurs et ciel/terre.

La centralité tellement présente dans la cité et dans la demeure symbolisée par le patio à la fois centre de gravité et centre spirituel de toute chose créée se retrouve dans chaque tableau.

La variation des couleurs ocre du sable et de la terre, les textures et la blancheur des murs teintés de chaux nous rappellent l’harmonie possible entre l’homme et son environnement.

Sur les murs aveugles percés juste par les portes, nus et austères des kasbahs il n’y a que l’ombre qui pourchasse le soleil, et dans ces volumes emboités les uns sur les autres l’artiste va incruster des couleurs au féminin comme les tapis pour faire fusionner la dualité entre intérieur/extérieur, masculin/féminin.

Au loin derrière les Ksours abandonnés, les dunes de sable dans leurs formes sensuelles et éphémères sont caressées par la brise du soir quand elles ne sont pas effacées et redessinées sans cesse par les vents en furie.